A cansan dou gril cantairoùe - Jean-Louis Caserio

10. A cansan dou gril cantairoùe
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Pour terminer cette première série de 10 poètes nous allons étudier un joli poème de Jean-Louis Caserio.
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Jean-Louis Caserio est né à Nice en 1945. Il est docteur en droit, professeur de lycée, enseignant de langue d’Oc, cofondateur avec Louis Caperan de la Société d’Art et d’Histoire du Mentonnais (SAHM, 1975) dont il est le président depuis 2007. Il est aussi Majoral du Félibrige.
Ses œuvres sont nombreuses, entre autres les lexiques français-mentonnais et mentonnais-français, très riches et utiles pour notre travail. Pour plus de renseignements, consulter les numéros 111 et 118 d’ « Ou Païs Mentounasc ».
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La lecture du poème peut être écoutée grâce au document : 10. Son – « A cansan dou gril cantairoùe » proposé dans les documents joints ci-dessous.
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A cansan dou gril cantairoùe
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Au soutran dou prédi de paigran,
Pressa dou defici dou Foussan,
Pountelà se ‘na fuelha de rouhe,
S’encala de cantà : un gril cantairoùe.
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Quoura ou jorn a sparì,
A loùrdoura s’en va durmì,
A néchoura spounta d’ent’ou valan,
Ou pastre a stremà strop e can.
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A riana gourgueja sout’a moufa, pian-pian,
Un ratan se stirassa un spig de gran ;
E granoulhe, ente r’aiga negra, foulastregan
E fan de scume ent’ou pesquieran.
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Au calabren, ou cantairoùe s’en va cantà
Sout’a luna quiara, pèr cuntà
A qù vouhe ben scouta-rou
Pran de belle stòrie, à mouroù.
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Jean-Louis Caserio, poésie extraite de l’ouvrage « U Giacuré » Premio di poesia dialettale intemelia 1992-1993 Editrice Alzani
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1. Lire le poème à voix haute et recommencer plusieurs fois pour essayer de se familiariser avec le texte. La traduction se fera plus tard, comme d’habitude.
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2. Un peu de vocabulaire pour vous aider :
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Cantairoùe  : chanteur
Pountelà-se (v) : s’appuyer, s’accouder (ou pountelou, c’est l’appui, la cale, le pilier…)
Encalà (v) : oser, avoir du toupet
Loùrdoura (f) : alouette
Néchoura (f) : chouette
Stremà (v) : mettre à l’abri ; stremà-se  : rentrer chez soi
Riana (f) : ruisseau
Gourguejà (v) : gazouiller, gargouiller ; ou gourguej, c’est le gazouillis des oiseaux
Foulastregà (v) : batifoler, s’ébattre
Pesquieran (m) : es una pichouna pesquiera, temp fa i n’era à mouroù ent’u jardì !
Calabren (m) : ese coura ou sourelh tramounta
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3. Observations du poème.
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Combien de strophes de combien de vers ? Comment les appelle-t-on ?
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Les vers sont rimés, de quelle façon ? Une particularité dans la 3ème strophe ! Laquelle ?
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4. Analyse du poème.
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D’après le titre du poème de quoi va parler le poète ?
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Première strophe :
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Le poète situe l’endroit.
Où se passe l’action ? Donner les noms en mentonnais pour préciser.
Douna se mete ou gril pèr cantà ?
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Deuxième et troisième strophes :
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A quel moment de la journée sommes-nous ?
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Le poète décrit le comportement de la nature à ce moment là.
Donnez des précisions en utilisant les mots mentonnais utilisés par le poète.
Quels sont les animaux cités ?
Ço que fa ou pastre ?
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En mentonnais, le verbe « coasser » se dit « cravassà ». Le poète utilise un mot plus poétique pour faire allusion au coassement des grenouilles, citez-le.
Dans quel endroit se passe ce chant de grenouilles, pas toujours apprécié par certains mais recherché par ceux qui le connaissent depuis leur plus tendre enfance ?
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Quatrième strophe :
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Avé jà scoutà una cansouneta d’un gril, una sera sout’a quiaroù da luna ?
Shi, aloura se poushesse cuntà una storieta coum’ou gril, ra meterìan dintr’ou nouaish site « sahm06.com ».
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5. Traduction du poème.
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En document joint ci-dessous, nous avons, comme d’habitude, les différentes traductions.
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A suivre et à bientôt. (sahm.diffusion orange.fr)
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Jusqu’à ce jour, nous avons vu 10 auteurs. Rendez-vous donc à la rentrée pour de nouveaux poèmes et poètes...
BON ÉTÉ